Si l’on prend le mot selon la définition du Petit Robert, le succès, c’est « ce qui arrive de bon ou de mauvais à la suite d’un acte ou d’un fait initial ». Usuellement, on entend rarement parler de mauvais succès, il s’agit plutôt d’un heureux résultat, une issue favorable d’une décision, d’une entreprise ou d’une suite d’évènements. Succès est synonyme de réussite. En d’autres termes, qui dit succès dit qu’il y a eu au préalable la recherche, l’envie, la volonté d’obtenir un résultat. Le succès, c’est donc la fin positive d’un processus actif dirigé vers cet aboutissement.
On voit que le succès appartient à l’individu ou au groupe qui a tout mis en œuvre pour l’obtenir. Ca nous ramène à la notion d’objectif. On se fixe un objectif, on fait tout ce qu’il faut pour l’atteindre, et l’instant T où on l’a atteint constitue la concrétisation du succès.
C’est par exemple, l’obtention du bac pour un lycéen, succès partagé par sa famille, qui se sent en partie responsable parce qu’elle est restée solidaire et concentrée sur l’objectif pendant toute l’année scolaire.
C’est aussi la victoire d’un sportif soutenu par son entraîneur, ses proches, et immortalisée par la remise d’une médaille. Le succès couronné devient glorieux. Il récompense la suite des efforts consentis.
Le succès, c’est quelque chose de tangible, que l’on vit, que l’on ressent. Plus les efforts pour l’atteindre ont été importants, plus le succès est grand. Plus le succès est grand, plus intenses sont les émotions positives, le plaisir et la joie. On y est enfin arrivé, on savoure ce moment comme une sorte de libération. Le succès est alors communicatif, et même ceux qui n’ont pas participé à tout ce qui a précédé le succès en profitent. On se souvient de l’allégresse de tout un peuple en 1998 quand l’équipe de France a gagné la coupe de monde de football.
