En écrivant ce texte, j'ai décidé de poser mon égo sur le siège
d'à-côté. Il sera toujours temps, après coup, de le reprendre et
l'enfiler…
J'ai toujours été une personne qui pardonnait assez facilement. Il est
difficile, voire impossible, de vivre votre meilleure vie en ressentant
de la rancune et de l'amertume dans votre cœur.
Ces derniers temps, le thème du pardon revenait régulièrement sur mon
chemin. Au travers de discussions, de lectures, etc… Etait-ce un signe ?
Toujours est-il que je commençais à me questionner : ai-je quelque
chose à pardonner ?
Dois-je pardonner quelque chose à mes parents ? A mes soeurs ? A mes amis qui m'ont blessé ?
Ce sujet me taraudait. Jusqu'à ce que je tombe sur une lecture où
l'auteur posait la question suivante : « Avez-vous le sentiment que vous
devriez être aujourd'hui plus loin que là où vous êtes ? »
La réponse à cette question était un OUI retentissant. Jusqu'à
récemment, j'avais plutôt bien réussi tout ce que j'entreprenais :
carrière professionnelle, études, hobbies…Puis les choses ont évolué. Ma
vie sentimentale ne s'est pas déroulée selon le scénario prévu, le
climat des affaires a commencé à se dégrader, ma passion sportive a
pris fin. Ma flamme intérieure, quelques fois chancelante précédemment,
s'est alors progressivement éteinte. J'ai cherché à dénouer
l'enchevêtrement de mes pensées.
On se met dans la vie souvent bien trop de pression pour atteindre
certaines choses ou situations, pour être, faire ou avoir comme « les
autres ».
Aujourd'hui, je réalise que c'est OK que le voyage prenne plus de temps
que prévu. C'est OK que des challenges inattendus apparaissent parfois
et se dressent sur notre route. C'est OK que nous ne réussissions pas
toujours tout ce que nous entreprenons. Et c'est OK, qu'un jour, nous
puissions radicalement entrevoir les choses différemment.
Vous avez peut-être échoué à atteindre certains de vos objectifs, mais vous n'êtes pas un échec.
Vous avez peut-être manqué certaines opportunités mais d'autres opportunités se présenteront à nouveau.
